En tant qu’agence, nous entendons régulièrement « Mais comment êtes-vous arrivés à ce résultat ? », « Je n’aurais pas du tout envisagé le sujet sous cet angle, c’est futé. ». Etc.

Première chose : c’est notre travail de proposer des idées auxquelles ne penseraient pas forcément nos clients. Deuxième chose : c’est notre méthode de tourner et retourner les sujets dans notre tête. De les analyser, de les disséquer, de les envisager sous différents angles.
La réalisation est la partie émergée de l’iceberg de la création, un travail de compréhension et d’analyse se cache systématiquement sous la surface de l’eau.

Comprendre et analyser

Nous ne le répéterons jamais assez : la création n’est pas qu’affaire d’esthétique. Il faut trouver la bonne idée qui relève d’une recherche approfondie, de réalisation de benchmark, d’heures et d’heures de veille.
Des mots clés, des émotions, des intuitions apparaissent alors et prennent vie sous la forme d’intentions colorielles ou iconographiques, d’ambiances typographiques, d’univers graphiques.

Cette étape de réflexion se joue individuellement mais également en équipe pour enrichir les points de vue, les challenger et confirmer les axes de travail sélectionnés.

En graphisme, la forme suit le fond et non l’inverse. Chacune de nos propositions doit pouvoir être justifiée pour servir le propos de l’organisation et délivrer des créations personnalisées à son environnement, son secteur, ses objectifs, ses publics…
Si l’on parle beaucoup de sincérité et d’authenticité en communication aujourd’hui, il est indispensable de délivrer des créations complètement alignées avec le positionnement et les actions de l’entreprise.

L’inspiration, en veille permanente

Si les créatifs sont en veille permanente, ce n’est pas pour s’aligner sur les tendances que tout le monde connaît et adopte, c’est surtout pour garder l’esprit ouvert aux cultures, qu’elles fassent partie de la mass culture ou d’une culture de niche.
C’est également un moyen de ne pas se limiter à un seul style ou à une conception personnelle de l’esthétique.

Disposer et enrichir sa culture graphique, demandent de se nourrir d’images, de sons, d’odeurs, de bruits. De les conserver dans un coin de son esprit et, par un travail d’idéation inconscient mais éduqué, de créer des liens entre les éléments.
L’inspiration vient également de la concurrence. Non pas pour la copier, mais au contraire pour s’en démarquer. L’analyse de ses symboliques, de ses tonalités, de ses univers.

À ce stade de projet, la création a commencé mais les outils PAO des graphistes n’ont pas encore commencé à chauffer ! Drafts, croquis, notes, benchmark, moodboard… C’est une fois le contexte bien posé, que le design peut commencer.

La réalisation

Les idées sont là, il ne reste plus qu’à les formaliser et à leur donner vie ! Sur la base d’une sélection, le créatif prend la souris (ou la tablette) et construit, assemble, teste.
Il intègre les contraintes relatives à un type de support, de canal de diffusion, à une charte mère. Il challenge en équipe les idées, creuse des axes de réflexion, ajuste.

Sa dernière épreuve ? S’assurer que les propositions formalisées sont toujours bien alignées avec la demande et le positionnement de l’organisation.

 

Vous souhaitez refondre votre identité visuelle ou créer votre nouvelle charte graphique et recherchez une agence de création réfléchie ? Contactez-nous !

 

(c)kristopher roller_unsplash