La communication responsable est un vaste sujet qui recouvre toutes les thématiques liées au développement durable : l’éthique, la relation client, le conseil honnête, l’impact environnemental, l’impact social, etc. Ces thématiques se retrouvent dans chacun des pans de la communication : édition, digital, événementiel, audiovisuel, publicité…

Aligner sa communication sur ces enjeux ne se fait pas en un jour, mais quelques bonnes pratiques peuvent être mises en place facilement et rapidement ! En voici quelques-unes.

 

Bonne pratique n° 1 : bien choisir ses partenaires

Une communication responsable commence par la sélection de ses prestataires avec des critères RSE : conditions de travail, salaires des collaborateurs, méthodes de fabrication, éthique…

C’est, par exemple, choisir des fournisseurs labellisés ou certifiés (Imprim’vert, PEFC, ISO 14001, ISO 26001, etc) ou choisir des imprimeurs à proximité pour diminuer les trajets de livraison.

 

Bonne pratique n°2 : penser durable dès la création

Une communication responsable se développe dès la création d’un projet. Connaissez-vous le principe du low-printing ? C’est une démarche d’impression qui permet de diminuer les consommations d’encre. Il est indispensable de l’intégrer dès la phase de design pour que la création graphique évite au maximum les aplats de couleurs trop denses, les photographies de grande dimension. D’autres techniques de création sur la base de points et non d’aplat, ont un impact positif sur les quantités d’encre utilisées pour les visuels, les éléments graphiques et les textes.

Si le support à vocation à être imprimé, il conviendra de conserver la même approche éco-responsable dans le choix du papier et des finitions d’impression. Communiquer sur son engagement RSE et utiliser du vernis sélectif serait contradictoire.

Ces méthodes créatives éco-responsables ont-elles un impact sur la liberté de création et in fine sur son image de marque ? Travailler en mode low printing a inévitablement une incidence sur les résultats visuels des créations. Ce sont la réflexion en amont de l’équipe de création et sa créativité qui permettent d’apporter les éléments nécessaires au respect d’une bonne identification. C’est un équilibre à trouver.

 

Bonne pratique n°3 : le duel « digital vs imprimé » n’a pas de sens

S’il y a bien une idée reçue dont il faut se débarrasser c’est de croire que la digitalisation de sa communication est la condition d’une démarche responsable. Les consommations d’énergies et les impacts de la technologie sur son environnement ont eux aussi des effets qu’il faut maîtriser. Mais des solutions existent pour éco-concevoir sa communication digitale.

Des organismes mettent à jour et formalisent des bonnes pratiques pour avancer sur le chemin de l’éco-conception en matière de communication. Les règles du W3C* (World Wide Web Consortium) prennent notamment en compte pour les communications digitales :

  • L’impact sur la consommation énergétique (redimensionnement des images, choix de l’hébergeur)
  • La facilité de lecture sur écran (adaptation à tous les types d’écrans)
  • Le respect des règles de véracité et de loyauté des contenus proposés
  • L’accessibilité des contenus à tous (malvoyants, malentendants, etc.)

Des outils existent pour analyser un site internet et agir sur la base de l’existant pour diminuer son empreinte énergétique.

 

Éco-concevoir sa communication est une question d’équilibre et d’anticipation, mais également de complémentarité entre les utilisations, les supports et leurs canaux de diffusion. Pour en savoir plus, contactez notre équipe d’experts en communication responsable 😉

 

* Source : ADEME

Crédit photo : fausto-garcia-MXenq2u8VGo-unsplash

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L’Agence Planète accompagne les entreprises, PME, ETI et grands comptes depuis plus de 15 ans sur leurs problématiques de communication RSE. Selon les sujets, elle s’adjoint les services de cabinets en RSE pour apporter un conseil global à ses clients.